33 Rue Malesherbes - 69006 LYON
Mentions légalesLarge porte nue, plafond bas, jeux d'ombres. Passage “à vide”
Respiration... pour mieux goûter, la salle qui s'ouvre en vitres et en lumière. On croit à la Scandinavie, mais ce sont les Latins
Espagne, France, Italie – et l'Asie, qui harmonisent leurs matières et leurs lignes d'épure. Noir, blanc, nuances de gris réchauffés par les bois pluriels.
“J'ai conçu mon restaurant comme un appartement, un lieu de partage de la découverte, de retour à la simplicité. Je sers vingt personnes avec le même esprit que si j'en recevais trois pour un dîner d'amis.”
Nos plats naissent en cuisine, de l'imagination et de l'imaginaire du chef. Les matières s'apprivoisent et s'entremêlent, les intuitions prennent corps, le chaos se fait précis.
Le produit est roi. Il est respecté, choyé, adulé. La noblesse des ingrédients est sublimée, les herbes et aromates font le reste, sans frontière, en toute liberté. Les plats se construisent, au gré des humeurs, au gré des envies et des saisons. Essentielles, légères, les compositions prennent vie et font résonner les sens.
Les menus, notre visionqui n'est pas tombé dans la marmite quand il était petit, mais au pied du mont Fuji, dont le terroir généreux nourrissait le potager familial. Au printemps, les pousses de bambou prenaient vingt centimètres par jour. On les dégustait grillées à la sauce de soja, tout simplement. À l'automne, les champignons parfumaient la cuisson du riz.
On mangeait ce que la saison offrait. La cuisine était franche et nue, et on la considérait comme la base du bien-être. Les repas étaient de grandes tablées, théâtre quotidien du partage et de la convivialité. Cette relation à la nature et aux hommes s'inscrira en Takano et donnera ses fruits au moment juste, en un heureux basculement de l'école du barreau au livre de cuisine française du chef Mikuni.